Peintre de Nihonga, "peinture traditionnelle japonaise"  Yukio Kondô - À la recherche de la vérité -

Infos

Galerie d’art japonais Craole, Niigata (images des ateliers)

・Des ateliers de « Nihonga » ont lieu tous les 1er et 3e

dimanches de 18h30 à 20h30.

Les cours à la fois théoriques et pratiques sur les techniques traditionnelles sont ouverts aux débutants comme aux peintres confirmés.

Lessons in Nihonga painting on the 1st and 3rd Sunday of every month from 6:30 - 8:30 PM. With something for everyone, from beginners to those with experience in the arts, this class includes instruction on traditional techniques, as well as theoretical concepts.

 

 

・Un cycle de conférences « Bienvenue dans le monde du Nihonga,

tout connaître des charmes de la peinture traditionnelle japonaise »

 

Première session « L’héritage de KAYAMA Matazô et YOKOYAMA Misao »

Deuxième session « L’époque de HAYAMI Gyoshû YOKOYAMA Taikan »

 

Veuillez prendre contact, pour plus de renseignements

Adresse: Nishibori –maedori 1-7000 Niigata city 951-8062 (Japon)

Tel-fax: +0081-25-211-8080

Mèl: craole@robinhouse.co.jp

Site: http://www.craole.jp/

 

Parutions « Les cerisiers du Mont Fuji » in « Le Beau à la japonaise ⅴ Le mont Fuji » (Publié Octobre 2013) (illustration)

 

Parutions « Les cerisiers du Mont Fuji » in «  Le Beau à la japonaise vs Le mont Fuji » (Publié Octobre 2013) (illustration)

 

 

Exposition programmée du 7 au 16 mai 2014, à la galerie Gaku, Kunitachi (Tokyo)

 

Contact: Kunitachi-higashi 1-14-17 Tokyo 186-0002 (Japon)

Tel: +0081 42-576-9909 Fax: +0081 42-572-2598

Thème : Quand se perd le respect pour la Nature et pour l’Humanité.

Le grand tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 ont balayé de nombreuses vies et détruit des villes entières. Les souvenirs de ce spectacle se sont accumulés en moi pendant la durée du voyage qui m’a emmené d’Asie au Proche-Orient, me donnant à nouveau à réfléchir aux liens qui unissent êtres humains et Nature. Dans ma jeunesse, quand voyageant au Moyen-Orient je m’étais retrouvé enseveli dans les décombres causées par les guerres civiles incessantes, j’avais vécu moi aussi, la misère et les discriminations dont souffrent les habitants de cette région. Aujourd’hui encore, la souffrance est la même.

Notre monde est menacé par les destructions naturelles et le réchauffement climatique, pourtant les hommes continuent de s’affronter, et continuent d’ignorer ou de mépriser la Nature. J’ai choisi par mes travaux de dépeindre la perte de ce respect pour la Nature et pour l’Humanité.

 

 

Réflexions critiques

Dans les traces du NIHONGA, la peinture traditionnelle japonaise

YOKOYAMA Misao (1920- 1973), fort de sa passion pour l’art et de son idéal exigeant, a ouvert la voie à une nouvelle peinture japonaise. KAYAMA Matazô (1927-2004) et son style si original en a sublimé la fibre. Alors que le rideau tombe sur la 2e guerre mondiale, et que les échelles de valeurs se métamorphosent certains ont pu parier sur le déclin de la peinture japonaise. Les deux peintres ayant pressenti ce danger n’ont de cesse de traverser ces temps difficiles à la recherche de nouvelles formes. Conjointement à leurs créations artistiques, ils ont à cœur transmettre leur passion à leurs étudiants de l’université de Tama. La mort vient cueillir YOKOYAMA dans la force de l’âge. KAYAMA perd un camarade, et dans son cœur et dans celui des étudiants restent gravés cette tristesse et ces pleurs.

Alors, doyen de l’institution, MASHITA Shin’ichi (1906-1985) explique aux étudiants plongés dans l’affliction le potentiel de l’Infini, dans leur recherche de la vérité. Ce philosophe d’exception, malgré les pressions qui ont pesé sur lui pendant la guerre, n’a jamais cessé de croire à la paix et au silence des armes.

« Recherche de la vérité » tels sont les mots gravés sur la tombe de MASHITA

YOKOYAMA Misao (1920-1973) et KAYAMA Matazô (1927-2004)

•YOKOYAMA Misao(1920-1973)

Il a 20 ans lorsqu’il se retrouve sur le champ de bataille. Fait prisonnier à la fin de la guerre, il travaille dans des mines de charbon et est démobilisé en 1950. De retour au Japon, il se remet au travail, et produit de nombreuses œuvres empreintes de mélancolie ainsi que des créations brutes où la passion et la rage semblent figées par le destin. Alors qu’il se dévoue corps et âme à son travail et à son enseignement, il est subitement atteint par une embolie cérébrale qui le laisse hémiplégique. Sa force d’âme le fait se replonger dans son travail, il saisit désormais son pinceau de la main gauche et continue de peindre des paysages limpides pétris de vie. Il décède 3 ans plus tard.

On se souviendra longtemps de ce cri lancé au ciel qu’il a inscrit dans son ouvrage « Quel avenir pour le Nihonga? »

 

•KAYAMA Matazô (1927-2004)

Ses œuvres de jeunesse s’inspirent des compositions de Bruegel, et dans ses motifs de kimono, ses poteries, ses gravures, ses lavis, ses paravents de style Rinpa, cet artiste repousse les cadres, dépasse les genres et revisite les formes traditionnelles du Nihonga. Se remettant sans cesse en question il multiplie les œuvres, scrute le temps qui passe comme s’il sentait sur lui le regard de feu YOKOYAMA Misao. Au crépuscule de sa vie, il reçoit la plus haute distinction pour un artiste au Japon, « l’Ordre du Mérite Culturel ». Son immense fresque de céramique ornant les murs de l’aéroport de Narita, est comme une invitation faite à tous les visiteurs étrangers de découvrir le Beau à la japonaise.

Le Nihonga en quelques mots

1. Histoire de la peinture traditionnelle japonaise

« Nihonga » est une appellation créée à l’époque Meiji pour décrire des peintures qui, en contraste avec la peinture occidentale, relèvent d’une influence typiquement japonaise. Au Japon, ce style pictural que l’on retrouve dans les Kofun de Kitora et de Takamatsuzuka (tombes du VII-VIIIe s située près de Nara) ou encore dans le temple de Hôryû-ji, aurait plus de 1300 ans d’histoire. Ce type de fresque est très empreint des influences chinoises et coréennes mais avec le temps les matériaux employés ainsi que le style ont évolués pour donner naissance à une forme artistique et à une esthétique uniques, adaptées au contexte de l’archipel.

Il ne s’agit pas seulement de motifs décoratifs typiquement japonais comme ces ornements stylisés incrustés dans les fusuma (portes coulissantes) ou dans les paravents, mais aussi de rouleaux, et rouleaux suspendus si pleins de grâce, l’influence d’autres traditions est discrètement sensible; tout au long de sa longue histoire, le Nihonga s’est épanoui, laissant éclore ses caractéristiques propres.

Les motifs et les matériaux sont adaptés aux lieux, supports ou saisons, Le Nihonga est aussi un creuset où se fondent esthétique et savoir-vivre au quotidien.

 

2.Procédés du Nihonga

L’artisan est au cœur de cette tradition artistique japonaise, il est la clef de voûte du Nihonga. Ses instruments sont la feuille de papier, le pinceau, les pigments etc.; son art est au confluent des techniques artisanales, du paysage culturel et du précieux environnement naturel du Japon.

・Le papier

Le papier japonais « washi » est fait de longues fibres végétales, de feuilles d’arbres broyées à la main, il a pour particularité d’être très résistant, difficilement déchirable, et pourtant léger et flexible. Ce type de papier n’est pas le seul support utilisé en peinture japonaise, de fines feuilles dites « akashi » sont également usitées pour parer des boites en or, argent ou en platine. Il existe donc différentes sortes de papier (signalons par exemple ceux appliqués pour entoiler et renforcer les œuvres.)

・Les couleurs

Les couleurs sont fabriquées à partir de substances naturelles. Le bleu est tiré du lapis-lazuli, le blanc est obtenu à partir de coquillages concassés, l’encre et la feuille d’or sont également employés. Les pigments sont triées, selon les teintes et la finesse de la poudre (il existe 16 tailles de grain) mais aussi selon leur transparence leur composition ou leur affinage.

・La colle (nikawa)

Faite à partir de collagène extrait de la peau et des os de lapin, de sanglier, de cerf ou de bœuf elle sert à fixer les couleurs ou à farder les feuilles d’or. Elle est souvent préparée par adduction de poudre de coquillage ce qui permet d’enrayer le processus de décomposition. C’est en la comparant au grain de la peau d’une femme, que les spécialistes évaluent la qualité des colles

・Les pinceaux

Les poils des pinceaux sont d’origine animale, leur souplesse et leur finesse diffèrent en fonction de l’animal ou de la partie du corps dont ils sont tirés. Les pinceaux sont faits à la main, en utilisant de préférence la pointe du poil. Naturellement hydrofuges et souples, il s’agit de magnifier ces propriétés afin de maximiser leur trempe et leur élasticité. Entièrement réalisés à partir de matériaux naturels les pinceaux sont très résistants, on dit que leur longévité est même supérieure à celle des êtres humains.

 

3.Esthétique

Le « Nihonga » est un ensemble de techniques traditionnelles, c’est aussi, une manière fondée sur une esthétique particulière.

Plutôt que de parier sur l’effet visuel, disons qu’elle repose sur la conception japonaise visant à distiller un « esprit » (seishinsei).

 

・Beauté de la marge

Encore appelée la beauté du vide, cette esthétique créé des laps d’espace et dégage volontairement des vides afin de mettre en valeur et de rendre signifiant une partie du sujet. Elle laisse ainsi place à l’imagination, le spectateur pouvant librement se figurer ce qu’il advient hors du cadre de l’œuvre, comme on « lit entre les lignes » dans le cas d’une œuvre littéraire.

 

・La beauté de l’inachevé.

Lorsqu’une œuvre est encore inachevée, il est possible de l’imaginer dans sa perfection. On se rappelle le défunt devant une œuvre inachevée du vivant de l’artiste et le degré d’accomplissement de l’œuvre nous fait ressentir la brièveté de la vie. C’est ce qu’on pourrait appeler la « beauté des marges temporelles ».

 

・La Beauté du « Funyoi », de l’involontaire et du fortuit

Cette expression est le titre d’un ouvrage écrit au fil du pinceau par l’essayiste, Grand Chambellan de l’Empereur Shôwa, IRIE Sukemasa (1905-1985). Pour IRIE, le funyoi correspond à ce qui n’est pas accompli à dessein, ce qui échappe à l’action de la volonté. Il parle dans son ouvrage d’ « une beauté empreinte de fortuité », ce concept, qui dépasse le domaine artistique, nous semble particulièrement évocateur. Il attire ainsi notre œil sur la beauté des formes créées ou produites par des phénomènes naturels, une esthétique du vivant émergeant dans la Nature et dans nos sociétés civilisées.

Biographie

  • 1953
    Naissance à Niigata
  • 1975
    Voyage d’étude au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest
  • 1977
    Maîtrise d’art mention peinture traditionnelle japonaise (Université de Tama, Japon)
  • 1978
    Voyage d’étude en Asie du Sud-ouest et en Inde Exposant au premier concours de Peinture japonaise organisé par le Musée Central de Tokyo.
  • 1979
    Diplôme de troisième cycle (Université de Tama, Japon)
  • 1980-83
    Séjour d’étude aux USA (Université de New York)
  • 1983
    Assistant de KAYAMA Matazô pour la réalisation du célèbre 'Bokuryu' (Dragon d’encre) sur le plafond du temple Minobusan Kuon-ji.
  • 1986
    Exposant au 5e concours de Peinture japonaise organisé par le Musée Central de Tokyo
  • 1988
    Première exposition personnelle (à Tokyo au Yokyo Art Hall de Ginza ainsi qu’à Niigata à Daiwa)
  • 1989
    Voyage d’étude, esquisses à Hokkaidō.
  • 1990
    Exposition « ONODERA Shigeru - KONDO Yukio » au Musée Central de Tokyo
  • 1994
    Exposition personnelle, série sur les animaux sauvages (Daiwa à Niigata)
  • 1995
    Exposition personnelle au Musée central de Tokyo
  • 2001
    Exposition personnelle à la Court Gallery de Kunitachi
  • 2009
    Exposant au musée Geigeki de Tokyo pour les deux éditions printemps automne de l’« Eco Art Smile ». Œuvres mentionnées dans « L’art au Japon III, Saisons automne-hiver »
  • 2010
    Parution de « Au fond des prunelles » et « Echos de Nature » dans la collection Artistes Contemporains aux éditions Geijutsu
  • 2011
    Exposant à l’Ambassade du Japon à Séoul pour la Fraternité Nippo-coréenne
    Exposition personnelle à la galerie Craole à Niigata
  • 2011-2012
    Série de chroniques sur l’esquisse « Mémoire de Glace » pour le journal Niigata Nippo.
  • 2012
    Conférencier sur l’art de la peinture traditionnelle japonaise à la galerie Craole
    Exposition personnelle « Respect pour Mère Nature » à Kunitachi,
    « Majestueuse Nature - Par delà les frontières russo-japonaises » dans la cathédrale Smolny de Saint-Pétersbourg (Russie).
    Nommé Docteur Honoris causa en Philosophie, par l’école doctorale associée de Saint-Pétersbourg (Russie), Oxford (UK) et de l’université de Californie (USA)

Media

« Mémoire de glace» (Hyôsetsu no Kioku)

« Mémoire de glace» (Hyôsetsu no Kioku) est une série de chroniques parue dans le quotidien Niigata-Nippô, du 11 novembre 2011 au 7 février 2012.

L’artiste retrace et relate ses impressions, après 24 longs hivers passés à Hokkaidô, il narre ses rencontres, ces paysages et la genèse de ses œuvres.

1.Blanc chemin (Shiroi Michi) 11 nov. 2011

L’éveil d’une vocation de peintre. La rencontre avec KAYAMA Matazô - Les débuts de YOKOYAMA Misao.

2.Quand des glaces flottantes se soudent. (Ryûhyô no Kizuna) 18 nov. 2011

L’amitié qui soude les glaces flottantes – L’enfance du capitaine KOBAYASHI Hiroyuki.

3.Le récit des bancs de glaces (Ryûhyô no Kataribe) 25 nov. 2011

Souvenirs de KAWABATA Takashi traversant la péninsule de Shiretoko assaillie de bancs de glace.

4.Piste sauvage (Yasei no Yukue) 2 déc. 2011

Pourquoi ne voit-on plus d’animaux sauvages? Est-ce le réchauffement climatique? La destruction des écosystèmes?

5.À l’école du danger (Kiken ni Manabu) 9 déc. 2011

La montagne en hiver -Le réchauffement climatique augmente les risques, ce que j’ai appris de mon accident de montagne.

6.La leçon des monts enneigés. (Yukiyama no jugyô) 16 déc. 2011

Apprendre de la nature, sauvé par la nature – le défi de Klaus Klein.

7.Genèse d’une œuvre (Sôsaku he no Omoi) 13 janv. 2012

Ce que nous apprennent les « réflexions critiques » de MURAKAMI Kagaku.

8.Dieu totem (Kotankurukamui) 20 janv. 2012

Peindre une chouette Kétoupa – souvenirs de Sibérie enneigée.

9.Le bout du monde (Tsuchi no Hate) 27 janv. 2012

La péninsule de Shiretoko, un parfum de bout du monde – Nature splendide et sans concessions.

10.Aigle sur la banquise (Hyôjô no Umiwashi) 3 fév. 2012

Peindre un aigle – Connaître les lois de la Nature, les règles du règne sauvage.

11.En route pour la Russie (Roshia he) 10 fév. 2012

Montrer combien la Nature nous apprend la protection de l’environnement et aiguise notre sens artistique

12.Nature et être humain (Shizen to Hito) 17 fév. 2012

Penser après le séisme – Respecter l’être humain et la Nature

1.Blanc chemin (Shiroi Michi) 11 nov. 2011 L’éveil d’une vocation de peintre. La rencontre avec KAYAMA Matazô - Les débuts de YOKOYAMA Misao.
2.Quand des glaces flottantes se soudent. (Ryûhyô no Kizuna) 18 nov. 2011 L’amitié qui soude les glaces flottantes – L’enfance du capitaine KOBAYASHI Hiroyuki.
3.Le récit des bancs de glaces (Ryûhyô no Kataribe) 25 nov. 2011 Souvenirs de KAWABATA Takashi traversant la péninsule de Shiretoko assaillie de bancs de glace.
4.Piste sauvage (Yasei no Yukue) 2 déc. 2011 Pourquoi ne voit-on plus d’animaux sauvages? Est-ce le réchauffement climatique? La destruction des écosystèmes?
5.À l’école du danger (Kiken ni Manabu) 9 déc. 2011 La montagne en hiver -Le réchauffement climatique augmente les risques, ce que j’ai appris de mon accident de montagne.
6.La leçon des monts enneigés. (Yukiyama no jugyô) 16 déc. 2011 Apprendre de la nature, sauvé par la nature – le défi de Klaus Klein.
7.Genèse d’une œuvre (Sôsaku he no Omoi) 13 janv. 2012 Ce que nous apprennent les « réflexions critiques » de MURAKAMI Kagaku.
8.Dieu totem (Kotankurukamui) 20 janv. 2012 Peindre une chouette Kétoupa – souvenirs de Sibérie enneigée.
9.Le bout du monde (Tsuchi no Hate) 27 janv. 2012 La péninsule de Shiretoko, un parfum de bout du monde – Nature splendide et sans concessions.
10.Aigle sur la banquise (Hyôjô no Umiwashi) 3 fév. 2012 Peindre un aigle – Connaître les lois de la Nature, les règles du règne sauvage.
11.En route pour la Russie (Roshia he) 10 fév. 2012 Montrer combien la Nature nous apprend la protection de l’environnement et aiguise notre sens artistique
12.Nature et être humain (Shizen to Hito) 17 fév. 2012 Penser après le séisme – Respecter l’être humain et la Nature
MAINICHI NEWSPAPERS Au-delà du bruit  1 octobre 2013

Contact

N’hésitez pas à prendre contact avec nous, si vous souhaitez plus de détails concernant nos expositions, si vous souhaitez exposer, si vous êtes un créateur, conférencier ou journaliste ou pour toute autre question. Nous sommes à votre entière disposition.

 

Des délais peuvent subvenir pour les demandes venant de l’étranger, nous vous remercions de votre compréhension.

 

Responsable
Adresse
Mèl
Tel-fax